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Movies Theater & Popcorn

13 janvier 2013

Il était une fois le cinéma.

Il était une fois le cinéma.
"Les fauteuils sont moelleux, vous êtes confortablement installés, votre esquimau est bien glacé, le film va pouvoir commencer..." Tout le monde a déjà ressenti ce bien être en s'installant dans une salle sombre, avec tout ce qui faut à porter de main,...
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10 janvier 2013

Les infos du mois : Octobre #1 "Rachat du studio

Les infos du mois : Octobre #1 "Rachat du studio
Les infos du mois : Octobre #1 "Rachat du studio indépendant LucasFilms par le Géant Disney." Novembre #2 "Que retenir de la "Fameuse" saga Twilight ? " Décembre #3 "Les 5 Films d'animation à retenir de cette année "
28 janvier 2013

Réalisateur : TIM BURTON

Si un Johnny Depp marginal rencontre une blonde dans une ambiance gothique teintée de fantastique, ne cherchez plus : vous êtes sans doute chez Tim Burton ! 

Après avoir cherché de l’inspiration pour ce nouveau dossier, autant  parler d’un sujet que je pense connaître plutôt bien, le réalisateur Tim Burton et son univers.J’ai toujours vu les animations ou films de Tim Burton sans vraiment savoir que c’était lui jusqu’au jour ou en sortant de cour, une jolie blonde au slim zébré crie "Personne connais Beetljuice de Burton ?"  Bref…depuis ce jour où j’ai retenu  son nom, j’en ai fait mes premières données dans le monde du cinéma et un de mes personnages/réalisateurs préférés. Après je peux comprendre ceux qui n’apprécie pas, voir le déteste, mais on ne peut pas renier le fait que Tim Burton à imposer son style  qui est plus que devenu culte ! C'est pour cela que je fais un (petit) debrif' sur ce réalisateur/producteur de talent :

 - L'amour du fantastique

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Commençons par le plus évident : le fantastique. Si vous voyez un film de Tim Burton qui ne contient pas la moindre once de fantastique, c'est que vous vous êtes sans doute trompés. Car chez Burton, le surnaturel vient toujours s'immiscer dans le monde réel, et ce de façon plus ou moins frontale, puisqu'un film comme Ed Wood fait intervenir le fantastique dans les longs métrages que tourne le héros. Cette passion, Tim Burton la tient de sa plus tendre enfance, au cours de laquelle il a été bercé au fantastique, à l'épouvante et à la science-fiction. Et ça n'est sans doute pas sa participation, en tant qu'animateur, à Taram et le chaudron magique, qui a du altérer cet amour.

- Johnny Depp & co.devant l'objectif de Burton

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Un film de Tim Burton sans Johnny Depp, ça existe bien sûr, puisque le comédien n'est présent "que" dans 8 des 16 longs métrages du réalisateur, soit la moitié. Mais vu la façon dont les deux hommes viennent d'enchaîner 5 films d'affilée ("Charlie et la Chocolaterie"," Les noces funébres", "Sweeney Todd","Alice aux pays des merveilles"et "Dark Shadows"), on imagine de moins en moins bien Burton se passer de son acteur fétiche à l'avenir. Et même si, en devenant systématique, leur collaboration a perdu le côté événementiel qu'avait pu revêtir "Sleepy Hollow"(tourné 5 ans après"Ed Wood"), il faut reconnaître que le duo a pour l'instant réussi à ne pas tomber dans la redite, avec des personnages différents les uns des autres, tant au niveau du look que du caractère. 

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Si Johnny Depp peut actuellement se targuer d'être celui qui a le plus tourné avec Mr Burton, rien ne dit qu'il gardera longtemps ce statut, vu la façon dont Helena Bonham Carter a fondu sur lui en enchaînant 7 films ("La Planète des singes", "Big Fish", "Charlie et la chocolaterie", "Les Noces funèbres", "Sweeney Todd", "Alice au Pays des Merveilles" et "Dark Shadows") avec celui qui est devenu son mari. Là aussi, il paraît difficile d'envisager un long métrage de Burton sans elle, ce que la comédienne confirme avec humour "Ce serait un peu étrange à la maison vu qu'on habite ensemble, Mais à chaque fois qu'on fait un film ensemble, on part du principe que c'est le dernier et que je ne serai pas dans le prochain."

Outre les cas (très) particuliers de Johnny Depp et Helena Bonham Carter, on remarque que Tim Burton est un réalisateur fidèle qui aime travailler plus d'une fois avec un acteur, à tel point que le casting de chacun de ses films contient au moins une personne déjà présente dans l'un de ses précédents. Parmi ces comédiens, on retrouve notamment :

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  1. Michael Gough (1ère photo en haut) : 5 films (Batman, Batman, le défi, Sleepy Hollow, Les Noces funèbres etAlice au Pays des Merveilles)
  2. Christopher Lee (2ème photo en haut) : 7 films (Sleepy Hollow, Charlie et la chocolaterie, Les Noces funèbres,Alice au Pays des Merveilles, Dark Shadows et Frankenweenie, de façon astucieuse) + 1 participation (coupée au montage) dans Sweeney Todd
  3. Lisa Marie (3ème photo en haut) : 4 films (Ed Wood, Mars Attacks !, Sleepy Hollow et La Planète des singes) 
  4. Michael Keaton (4ème photo en haut) : 3 films (Beetlejuice, Batman, Batman, le défi)
  5. Jeffrey Jones (5ème photo en haut) : 3 films (Beetlejuice, Ed Wood, Sleepy Hollow) Danny DeVito (1ère photo en bas) : 3 films (Batman, le défi, Mars Attacks !, Big Fish)
  6. Martin Landau (2ème photo en bas) : 3 films (Ed Wood, Sleepy Hollow et Frankenweenie)
  7. Winona Ryder (3ème photo en bas) : 3 films (Beetlejuice, Edward aux mains d'argent et Frankenweenie)
  8. Jack Nicholson (4ème photo en bas) : 2 films (Batman, Mars Attacks !) 
  9. Michelle Pfeiffer (5ème photo en bas) : 2 films (Batman, le défi et Dark Shadows)
  10. Christopher Walken : 2 films (Batman, le défi, Sleepy Hollow)
  11. Sarah Jessica Parker : 2 films (Ed Wood, Mars Attacks !) 

Et j'en oublie surement certains...reste le cas de Christina Ricci, que beaucoup (dont moi même) s'accordent à décrire comme "Une poupée tout droit sortit d'un film à la Burton" mais qui n'a tourné qu'une seule fois sous sa direction (Sleepy Hollow), peut être qu'ils n'ont juste pas accrocher tout les deux, ce qui est fort dommage...

 - Le compositeur Danny Elfman

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Vous trouvez que le nombre de collaborations entre Tim Burton et Johnny Depp est impressionnant ? Eh bien figurez-vous que Danny Elfman a fait encore plus fort, en signant la bande-originale de 14 des 16 films du metteur en scène (seuls "Ed Wood" et "Sweeney Todd" lui ont échappé, au profit d'Howard Shore et Stephen Sondheim) ! Présent derrière le pupitre depuis le premier long métrage de Tim Burton, "Pee Wee Big Adventure", Danny Elfman est l'un des seuls à ne pas avoir été critiqué pour "Alice au Pays des Merveilles"(Oui même moi j'ai critiqué négativement ce film), et il est aujourd'hui difficilement dissociable du style du réalisateur, puisque sa musique illustre à merveille les images à grand renfort de violons, de cuivres et de choeurs qui semblent venir d'un autre monde. 

 

Et il a nous offert quelques thèmes marquants comme :


Sans oublier la célèbre (et magnifique) "Ice Dance" d'Edward aux mains d'argent, que vous pouvez (re) découvrir ci-dessous :

- Deux sujets opposées

Tim Burton étant un grand fan du conte (qu'il voit comme un révélateur), ses récits sont bien souvent articulés autour d'un combat entre le Bien et le Mal. Mais il est très fréquent que la dualité qui est au cœur de ses films s'étale sur plusieurs niveaux, pour concerner des lieux, des univers, des personnages ou des caractères et même donner lieu à des inversions et un jeu sur les apparences. 

Voici donc les exemples de dualités qu'on retrouve chez le cinéaste : 

  • L'opposition entre Pee Wee et Francis dans Pee Wee Big Adventure. 
  • Le monde des vivants et celui des morts dans Beetlejuice, comme lien entre les deux : Lydia
  • la double-identité de Bruce Wayne/Batman, et sa lutte contre le Joker  dans Batman.
  • La banlieue et le chateau d'Edward, entre ce dernier et les résidents, entre son apparence effrayante et sa gentillesse dans Edward aux mains d'argent
  • Selina Kyle/Catwoman, et l'ambiguïté des motivations de Max Schreck dans Batman, le défi. 
  • Le goût d'Ed Wood pour le travestissement dans le film Ed Wood.
  • L'opposition entre Terriens et Martiens (et entre les hauts-gradés idiots et les laissés pour compte intelligents) dans Mars Attacks !
  • L'opposition entre les vivants et les morts, entre les croyances des habitants de Sleepy Hollow et le rationnalisme d'Ichabod Crane, ou entre ses méthodes et celles de ses collègues new yorkais.
  • Les singes parlants opposés aux humains traités comme des esclaves dans La Planète des singes. 
  • L'opposition entre le réel et l'imaginaire des récits d'Edward Bloom dans Big Fish.
  • Le gris de la ville opposé aux couleurs de la fabrique de Willy Wonka dans Charlie et la chocolaterie.
  • Les morts qui font irruption chez les vivants dans Les Noces funèbres.
  • Le monde réel face au pays des merveilles dans Alice au Pays des Merveilles
  • L'affrontement entre le vampire Barnabas Collins et la sorcière Angélique Bouchard (Eva Green) qui font irruption, en 1972, dans famille à priori normale, ou le double-rôle joué par Bella Heathcote dans Dark Shadows
  • Le chien Sparky, revenu d'entre les morts, dans Frankenweenie
Bref..vous l'aurez compris, pour faire un scénario à la Burton il vous faut deux sujet contraire/opposé à mettre en avant !

 

- Le règne des marginaux

Est-ce parce que son enfance a davantage rimé avec "fantastique" et "épouvante" qu'avec "Disney" et "bons sentiments", ou parce qu'il se décrit lui-même comme étant en marge que Tim Burton a peuplé sa filmographie de marginaux ? En y regardant de plus près, on remarque en effet que les films de Burton comptent un personnage qu'il est difficilement possible de qualifier de "normal", et dont il se sert pour gratter le vernis et révéler les travers des gens qui l'entourent, et ainsi rendre le normal étrange et inversement. 

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- Le gothique, c'est chic

Tout fan de Tim Burton qui se respecte vous le dira : si le metteur en scène a réalisé quelques films vivement colorés (tel que Mars Attack! ou Charlie et la chocolaterie), on lui en doit d'autres nettement plus sombres, qui s'inscrivent même dans le mouvement gothique, vu le refus du conformisme du metteur en scène, et son goût pour l'esthétisation et le macabre, lui qui s'est d'ailleurs longtemps coiffé comme Robert Smith, le leader des Cure, groupe phare de la new wave, courant musical dont le mouvement gothique est un peu issu. Même si elle n'est pas présente dans tous ses films, la noirceur est devenue l'une des marques de fabrique du réalisateur, qui nous a offert quelques beaux morceaux.

La preuve avec :

  • La camionneuse morte-vivante de Pee Wee Big Adventure 
  • Les fantômes et le personnage de Lydia (Winona Ryder) dans Beetlejuice 
  • Les buildings de Gotham City qui semblent tout droit sortis d'un best-of de l'expressionnisme allemand dans Batman et Batman, le défi 
  • Le personnage d'Edward et le château de son créateur (Vincent Price, qui est d'ailleurs une des pricipal source d'inspiration de Burton depuis son enfance) dans Edward aux mains d'argent 
  • Tout de Sleepy Hollow 
  • Les épouvantails de La Planète des singes 
  • La sorcière (Helena Bonham Carter) de Big Fish 
  • La défunte mariée (Helena Bonham Carter de nouveau) et le monde des morts dans Les Noces funèbres 
  • A peu près tout Sweeney Todd 
  • La forêt dans Alice au Pays des Merveilles 
  • Le manoir de Collinwood et les monstres qui s'y payent quelques visites dans Dark Shadows
  • La résurrection de Sparky et les camarades de classe de Victor, inspirés par des grandes figures du cinéma d'horreur (Boris Karloff notamment), au même titre que leurs "animaux de compagnie" de la fin, dans Frankenweenie

- Thèmes "Burton"

Comme tout bon auteur de cinéma, Tim Burton a bâti son œuvre autour de thèmes, figures et obsessions que l'on retrouve tout au long de sa filmographie, avec plus ou moins de fréquence. Vous en connaissez peut-être certains, tandis que d'autres ont pu vous échapper, donc lisez bien cette liste (non exhaustive) des thèmes "Made in Burton".


La mort :
Comme on l'a vu auparavant, le goût du réalisateur pour le gothique et le macabre n'est plus à démontrer. C'est pourquoi il n'est pas étonnant de croiser la mort aussi souvent, au détour d'une bobine de l'un de ses films. Des morts-vivants aux cadavres qui finissent par joncher certains sols, le thème possède assurément une place de choix chez le metteur en scène. 

Le monstre : 
Voilà un thème qui va de paire avec le fantastique et la figure du marginal, déjà évoqués un peu plus tôt. Présents en nombre dans la filmographie de Tim Burton, ils permettent au réalisateur d'illustrer la lutte du Bien contre le Mal ou de jouer sur les apparences, en montrant que les gens normaux sont finalement plus monstrueux que les monstres eux-mêmes.

L'enfance : 
Un peu moins présente que la mort, l'enfance n'en reste pas moins importante dans la filmographie de Tim Burton, et peut aussi bien se manifester à travers un grand enfant, un petit enfant, des ados  ou des flashs-back destinés à nous éclairer sur le traumatisme qui hante le héros : l'assassinat de parents (Batman), l'exécution d'une mère (Sleepy Hollow), l'autorité d'un père (Charlie et la chocolaterie)…

Le père : 
Si vous ne connaissez de Tim Burton que ses films les plus récents, la figure du père vous semblera compter parmi les obsessions les plus importantes du réalisateur. Et vous n'aurez pas tout à fait tort. Car depuis "Big Fish" (qu'il considère comme l'un de ses films les plus personnels et auquel il s'est attaqué peu après avoir perdu son propre père et être devenu lui-même papa), et à l'exception des "Les Noces funèbres" et "Frankenweenie", Burton fait systématiquement intervenir une histoire de paternité dans les récits qu'il met en scène. Si le thème était nettement moins prononcé auparavant, on notera quand même l'importance que revêt le père et créateur d'Edward dans Edward aux mains d'argent, et sur laquelle nous reviendrons plus tard.

La forêt : 
Lorsque vous voyez une forêt dans un film de Tim Burton, vous pouvez d'ores et déjà être sûrs qu'elle aura quelque chose de particulier : dans le meilleur des cas, elle se contentera "juste" d'être inquiétante (Alice au Pays des Merveilles); et dans le pire des cas, ce sera le théâtre d'un festival de décapitations (Sleepy Hollow), un passage vers la maison d'une sorcière ou un cirque mené par un loup-garou (Big Fish) ou le chemin le plus court pour aller se jeter du haut d'une falaise (Dark Shadows). Mais dans tous les cas de figures la forêt burtonienne sera surtout un lieu de déouverte.

Le cirque : 
Tiens justement, reparlons du cirque : généralement associé à l'enfance et à la joie, il renvoie au goût de Burton pour le grotesque et le bizarre, et peut revêtir un côté effrayant lorsqu'il est composé de malfrats ("Batman, le défi") ou de monstres ("L' Etrange Noël de M. Jack", dont Burton est à l'origine, à défaut de l'avoir lui-même réalisé, et où les habitants d'Halloween ressemblent un peu à une troupe de cirque). Bon, celui de "Big Fish" sort quand même un peu du lot, et ce même si son directeur  est un loup-garou, puisqu'il montre que le réalisateur associe aussi bien le cirque à la différence qu'à la famille, à travers l'un des récits de son héros.

La banlieue américaine : 
Avec ses maisons identiques, ses haies taillées au millimètre près et ses sourires de façade, la banlieue américaine offre à Tim Burton un terrain de jeu idéal pour jouer les iconoclastes et égratigner cette belle image le temps d'un conte où les habitants se révèlent finalement plus dangereux que les monstres qu'ils accueillent 

Voilà donc pour les principaux thèmes fétiches de Tim Burton, auxquels il convient bien sûr d'ajouter le fantastique et la figure du marginal, dont nous avons déjà parlé. Et avant de passer à l'étape suivante, notez bien que le réalisateur place fréquemment rayures, spirales, parapluies et épouvantails à l'écran, et s'amuse à réutiliser certains "objets" d'un film à l'autre, puisque le chapeau du directeur du cirque de Big Fish est exactement le même que celui du maire d'Halloween (L' Etrange Noël de M. Jack), tandis que l'Arbre des Morts  vient jouer les figurants au pays des merveilles. 

Et l'on oublie pas non plus un détail amusant : les héros d'Edward aux mains d'argent, Ed Wood et Big Fish (les trois films que Tim Burton considère comme les plus personnels de sa carrière) s'appellent Edward (et deux sont joués par Johnny Depp, oui) !

 

- Une blonde, sinon rien

Qu'ils soient noirs ou bariolés, les films de Tim Burton sont tous (ou presque) traversés par une blonde. Pas pour jouer les cruches ou être la cible de blagues d'un niveau douteux, bien au contraire : symbole de pureté et de douceur, elle est bien souvent synonyme de refuge et d'apaisement pour le héros (quand elle n'est pas elle-même l'héroïne, à l'image d'Alice). 

 

-  Poésie, quand tu nous tiens

Dans un film de Tim Burton, et contrairement à un long métrage comme Bright Star par exemple, la poésie ne passe pas par les mots, mais par les images, l'une des grandes forces de son œuvre : il n'est donc pas rare que le cadre et le jeu sur les couleurs transforment un plan en un véritable tableau, ou qu'un mélange de fantastique et de grâce emmène pour un instant le film en apesanteur, sur l'air d'un des thèmes signés Danny Elfman, et grave la scène en question dans notre mémoire. 


Parmi les plus mémorables, on notera : 

  • La danse du Joker  et de Vicky Vale dans le clocher de l'Église dans Batman 
  • La danse sous la neige (encore elle !) dans Edward aux mains d'argent 
  • La danse de la mère d’Ichabod Crane dans Sleepy Hollow 
  • Le générique de Charlie et la chocolaterie 
  • Le pique-nique onirique de Sweeney Todd et Mrs Lovett, seule apparition de couleurs vives dans Sweeney Todd
  • Les apparitions du fantôme de Josette dans Dark Shadows
  • La scène du cirque dans Big Fish (Désolé, j'ai pas put mettre la vidéo voulut mais la scene du cirque se situe à 01.00)

- Références

Même s'il ne nous sert pas une moyenne de 24 références par seconde, à la manière d'un Quentin Tarantino, Tim Burton met régulièrement sa cinéphilie en avant. Bercé au film fantastique et d'épouvante, le cinéaste rend donc aussi bien hommage à" Frankenstein" (via "Frankenweenie", puis l'apparence et le côté "monstre gentil" d'Edward dans "Edward aux mains d'argent") et à l'expressionnisme allemand (voir l'allure de Gotham City) qu'à "Nosferatu" (Max Shreck, joué par Christopher Walken dans "Batman, le défi", est un hommage direct à l'acteur du film de Murnau) et aux productions de la Hammer, société britannique fondée en 1934 et qui a connu son heure de gloire dans les années 50 et 60 grâce à des films comme Le Chien des Baskerville (1959) ou Le Cauchemar de Dracula (1958), avec notamment Christopher Lee. 

Ce même Christopher Lee que Tim Burton met régulièrement en scène depuis un certain "Sleepy Hollow", film qu'il est possible de considérer comme la lettre d'amour du cinéaste à la Hammer (pour l'esthétique) et aux contes de sa jeunesse, en même temps qu'aux longs métrages de Mario Bava comme Le Masque du démon (1961) dont il ressuscite la cruauté en même temps la Vierge de Nuremberg, instrument de torture dans lequel la mère d'Ichabod (Lisa Marie) échoue. 


Outre Christopher Lee, l'idole de Tim Burton se nomme Vincent Price (au centre sur la photo ci-dessus). Une autre légende du film d'épouvante que le réalisateur a aimée dans L' Homme au masque de cire (1953), La Mouche noire (1958) ou La Chute de la maison Usher (dont Burton a failli mettre en scène un remake, après l'abandon de Superman Reborn), et à laquelle il a rendu hommage le temps d'un court métrage (Vincent <3), avant de lui offrir l'un des rôles d'Edward aux mains d'argent, celui du créateur et père d'Edward. Tout sauf un hasard lorsque l'on sait que Tim Burton s'identifie volontiers au personnage d'Edward (on s'en serait doutés rien qu'en voyant leurs coupes de cheveux respectives), et que l'admiration sans borne qu'il voue à Vincent Price est sans doute ce qui l'a "crée". 

Du côté de la science-fiction, l'idole de Tim Burton se nomme bien évidemment Ed Wood, auteur de Plan 9 from Outer Space (1959 - photo ci-dessus à gauche) que beaucoup décrivent comme "le plus mauvais réalisateur du monde", et auquel le papa de Beetlejuice a consacré un long métrage entier. Mais ses influences se situent également du côté de La Guerre des Mondes (1953 - photo ci-dessus à droite), des Envahisseurs de la planète rouge (1953) ou des Les Soucoupes volantes attaquent (1956), autres longs métrages des années 50 qu'il a découverts à la télé, et auxquels il rend hommage via Mars Attacks !, histoire de martiens également inspirée d'un jeu de cartes. La télé qui l'inspire encore puisque Dark Shadows est directement tiré des 1225 épisodes de la série anglaise du même nom, qui a bercé son enfance et celle de Johnny Depp, et dont voici le générique.

 

Tout ça pour dire que malgré ces derniérs films, tel que Alice qui m'a desespérer et "Dark Shadows" qui est sans relief, ce réalisateur nous auras fait plus que rever (avec Edward aux mains d'argent, Big fish, Charlie et la Chocolaterie) et à mon avis continura à le faire, mais pour moi, il fait partit des plus grand qui à sut imposer et distingué son style entre milles !  <3

 

 

6 janvier 2013

Info du mois #3

Les 5 Films d'animation à retenir de cette année 

L'animation est l'un des genres qui recèle le plus de bonnes surprises. De la fable décalée au drame absolu, elle offre un spectacle loin d'être réservé aux seuls enfant. A l'occasion de la sortie du dernier Disney, Les Mondes de Ralph, la preuve par cinq de ces films d'animation qui sortent des "normes" :

Les Pirates ! Bon en rien mauvais en tout, de Peter Lord

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Sortie le 28 mars

Après quelques incursions dans le monde l'image des synthèse, les studios Aardman (Wallace et Gromit, j'adore <3) reviennent à leurs premières amours de la stop-motion (quelque peu modernisée tout de même) avec cette irrésistible histoire de pirates. But de la manoeuvre: remporter le prix du pirate de l'année et échapper à la terrible reine Victoria, qui ne supporte pas les flibustiers. Une aventure qui les mènera des rues sombres de Londres aux mythiques Caraïbes. Johnny Depp n'est plus tout seul sur les flots.

L'étrange pouvoir de Norman de Sam Fell et Chris Butler

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Sortie le 29 août

Dans la famille des films d'animation pas forcément faits pour les tout petits, ce film se présente comme une transposition efficace des codes du film d'épouvantes. Quand des créatures revenues de chez les morts hantent une petite ville, c'est à Norman que reviendra de remettre de l'ordre dans le cimetière. Au programme, univers à la Burton nuit noires, forêts flippantes, morts-vivants, une bande de gosses directement issue des 80's, de l'humour et pas mal de frissons.

Les Enfant loups, Aya et Yuki de Mamoru Hosoda

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Sortie le 29 août

Mamoru Hosoda a encore frappé très fort. Après La traversée du temps et le magnifique Summer Wars (que j'avais plus qu'aimer), il signe cette histoire bouleversante de deux enfants loups seuls avec leur maman, qui vont vivre différemment leur double condition animale. Si l'ainée semblera moins souffrir que son petit frère en tentant de s'adapter aux règles du monde humain, cela ne s'effectuera pas sans un certain renoncement. Une histoire de toute beauté qui propulse le film dans la catégorie des chefs-d'oeuvre, un gros coup de coeur !

Ernest et Céléstine de Vincent PatarBenjamin Renner et Stéphane Aubier

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Les livres pour enfants, dont sont extraits les personnage d'Ernest et Célestine, se démarquaient déjà par une tonalité très singulière, en contraste avec la grâce joliment désuète des dessins aquarellés. Mais quand Daniel Pennac s'empare de cet univers en compagnie des auteurs du Pic Pic André Shoow et de Panique au village, c'est carrément l'extase surréaliste. Shootant dans les conventions, raillant tout ce qui s'apparente de près ou de loin à une quelconque forme d'autorité, la petite bande offre un spectacle éblouissant, malicieux, limite anar, et plein de chaleur sur la complicité contre-nature entre une souris et un ours.

Les mondes de Ralph  de Rich Moore

Les-Mondes-de-Ralph-Wreck-It-Ralph-en-V-O-

Sortie le 5 décembre

Les Disney se suivent et ne se ressemblent pas. Surtout depuis que John Lasseter a repris les rênes du département animation. Après avoir fait de la 2D quand tout le monde ne jurait que par la 3D (La princesse et la grenouille), donné vie à une princesse se défendant avec une poile à frire (Raiponce :D), les studios renouent avec les jeux vidéo (trente ans après le premier Tron!). Dans ce film surprenant, un méchant croupissant dans une arcade en a marre de toujours tenir le même rôle et décide d'aller voir ailleurs pour découvrir d'autres univers. On pense parfois à Monstres et compagnie, preuve que la rapprochement Disney-Pixar marche encore !

 

 

 

17 novembre 2012

Info du mois #2

 

Que retenir de la "Fameuse" saga Twilight ? 

 

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La sortie mercredi 14 novembre de Twilight Chapitre 5: Revelations, marque la fin d'une ère et d'une saga qui aura vampirisé une génération entière de fans. Entre soulagement et désespoir mon avis est partagé.

(Attention pour ceux qui l'ont pas vu il ya des Spoiler dans cet article !)

Quoi qu'on en dise, la saga Twilight n'aura laissé personne indifférent. Alors qu'elle s'achève aujourd'hui avec la sortie de son ultime épisode, Révélation. J'aimerai connaitre votre mode de consommation de la saga.

Les fans, eux, ne se lassent pas d'exprimer leur adoration pour leurs idoles, mais aussi leur tristesse devant cet épisode qui clôt cinq ans d'hystérie adolescente. A tel point que certains d'entre eux ont même été jusqu'à écrire une suite de leur "Bible" en replacant le contexte dans un bureau.  

De l'autre coté, nous avons les réfractaires, plus ou moins violents, qui critiquent haut et fort la saga vampirique. Ils ont les crocs et ne mâchent pas leur mots. A voir le nombre de commentaires et de réactions virulentes sur la critique de Révélation, on est en droit de se demander si tout ce tapage ne révèlerait pas secrètement une passion refoulée. Bon c'est peut-être aussi un besoin incontrôlable de vouloir empêcher à la terre entière de se ruer en masse dans les cinémas pour assister à un spectacle qui, pour certains d'entre eux, semble aussi pénible que des ongles crissant sur un tableau noir, allez savoir. 

En fin de compte, ils ont réussi leur pari chez Summit Entertainment (le studio de production): tout le monde en parle, en bien ou en mal. Beaucoup iront le voir, au moins pour s'assurer que cet engouement ne résulte pas simplement d'un lavage de cerveaux à l'échelle planétaire qui aurait réduit les adolescents à l'état de larves énamourées ou que toutes les critiques acerbes ne seraient pas l'oeuvre d'un complot international visant à détruire la carrière de Robert Pattinson !

Au final j'ai trouver mon avis sur ce dernier film :

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Oui, car jusqu'a présent je n'avais pas vraiment d'avis, je fait plus partie de la team Harry Potter que la team Bella-Edward Cullen. Tout d'abord je suis aller voir Révelation deuxieme partie, mercredi dernier, je ne savais vraiment pas quoi penser tellement que mon avis était mitigé sur plein de points différents.

Le début du film : Bella a les crocs. Des crocs de vampirella tout nouveaux tout beaux que son amour d'Edward vient de lui offrir en cadeau de naissance alors qu'elle accouchait de leur fille. (qui met plus de 10mn avant de ce souvenir qu'elle avait une fille). A peine née, la petite Renésmée est déjà en danger. Les Volturi voient cette créature mi-humaine mi-vampire comme une menace d'apocalypse pour leur espèce.  

 Il va falloir s'organiser. Pendant deux heures, les Cullen rapatrient leurs amis vampires des quatre coins du monde. Pendant deux heures s'entassent donc ces batteries de nouveaux personnages à peine esquissés (  il aurai put develloper un peu plus la personalité de ces personnages qui avaient l'air vraiment intérréssant!) quand ils ne sont pas là pour agrémenter le décor. 

Ok, Stéphanie Meyer a expurgé le mythe du vampire de sa (grande) part de ténèbres pour n'en conserver que sa facette romantique: l'éternité. Admettons.(et le fait de coucher aprés le mariage n'est pas un signe de républicains bien entendue !) Reste qu'au moment du climax de cette saga au clair de lune, on se retrouve comme Bella, à avoir les crocs. Si on a bien compris que le sang et le sexe n'était pas au menu de ce Twilight - Chapitre 5, la soif de chair, elle, était pourtant bien présente dans les pages de Meyer. Il n'en sera rien dans le film. Un comble. L'impatience de Bella de pouvoir sauter sur son Eddy quand bon lui semble est récompensée par des scènes de touche-pipi à mille lieues de l'extase irréelle qu'elles auraient dû savoir retranscrire.  

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Plus redoutable encore, la grande bataille finale manque autant de panache que de soin dans ses effets spéciaux. (on est quand même surpris car il y a un revirement de situation qu'on s'attend pas).Mais pas des masse de fièvre dans ce combat-ci, (encore), les fans doivent étre plus que combler car bien évidément le film ce finit avec un Happy End pour l'éternité avec aucun décés (que ce soit des deux cotés) et même pas de blessures de guerres ! Frustration, quand tu nous tiens... 

(oui car nous team Harry Potter on perd la moitié de l'ordre du pheonix !)

En somme, le public qui suit la saga Twilight depuis ses débuts appréciera ce dernier volet, qui mène l’histoire vers un nouveau sommet, avec une touche d’humour en prime. Pour les autres qui n’ont pu supporter cette saga dès son premier tome, il n’y a pas lieu de changer d’avis.

 

 

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5 novembre 2012

Info du mois :

 

Rachat du studio indépendant LucasFilms par le Géant Disney.

Entre Disney et George Lucas, l’histoire d’amour ne date pas d’hier :

En effet, Mickey et Dark Vador ont déjà, et à plusieurs reprises, eu l’occasion de croiser leurs lasers. Et si l’union est aujourd’hui officielle, il existe depuis bien longtemps des signes avant-coureurs (que je n'avais pas calculer jusqu'alors) de cette nouvelle alliance.

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Le premier de ces points de rencontre entre l’univers de Luke Skywalker et celui de Disney, est la célèbre attraction "Star Tours" du parc à thème Discoveryland. Au cœur de Disneyland Paris, ce véritable lieu de pèlerinage pour les fans de Star Wars, surplombé par une maquette de X-Wing (vaisseau de combat) taille réelle, propose aux visiteurs de partir pour un voyage vers une galaxie lointaine, afin de détruire l'Etoile Noir (la station spatiale des méchant) Une véritable déclaration d’amour de Disney à l’univers de Georges Lucas !

Moins évidente que le "Star Tours" mais néanmoins fortement liée aux films de la saga Star Wars, l’attraction 3D "Captain EO",animée par Michael Jackson lui-même (rien que ça !), et réalisée par un certain Francis Ford Coppola,(faut s'en souvenir car à Paris elle à fermer en 97 et perso je m'en souviens car à l'époque Michael Jackson me fesait bien plus peur que Chucky ! aller savoir pourquoi ?!) Même si rien ne permet de l’affirmer avec certitude, le design de l'univers que parcourt le vaisseau du roi de la pop dans ce court métrage, et les créatures qu’il rencontre, laissent à penser qu’il évolue dans l’univers créé par George Lucas. Ce dernier y officie d'ailleurs en tant que scénariste et producteur exécutif.

LucasFilms ce n’est pas seulement Star Wars. Disney l’a très bien compris, et ne s’est donc pas privé pour exploiter la deuxième franchise mondialement connue : Indianna Jones. Au fin fond des jungles d’Adventureland, près du bateau de Pirates des Caraïbes (à Disneyland Paris, toujours) se trouve le menaçant "Temple du péril" (A faire impérativement !), défiant tous les visiteurs qui ont l’audace de s’attarder dans le coin.

Les signes avant coureurs dans les longs métrages Disney :

Il ne suffit pas de chercher jusque dans les parcs Disneyland pour trouver des liens flagrants entre Disney et StarWars. En effet, nombreux sont les longs métrages d’animation Disney (et surtout Pixar) qui rendent hommage aux célèbres sagas de George Lucas...

*WALL·E serait-il un cousin éloigné de R2-D2 ? C’est en tout cas l’ingénieur du son Ben Burtt (créateur de tous les bruitages de la saga Star Wars), qui a été contacté pour donner une voix au petit robot Pixar.

*Dans la scène introductive de Chicken Little, une immense boule en métal sème la panique dans la ville. Elle va même jusqu’à passer à travers un écran de cinéma. Ecran qui diffusait justement… la fameuse première scène des 'Les aventuriers et l'arche Perdu", dans laquelle Indiana Jones est poursuivi par un énorme rocher. Plus tard dans le film, lors d'une autre scène de panique, Boulard le cochon s'exclame soudain : "Dark Vador est le père de Luke !"

 * Toy Story 2. Outre le fait que le méchant Zurg annonce à Buzz (façon Vador) qu’il est en fait son père, on peut entendre, entre autres, le bruit d’un pistolet de stormtrooper lorsque le ranger de l’espace tire sur une caméra, et celui d’un sabre laser lorsqu’il passe sa main à travers un hologramme. 

 * Lilo & Stitch, dans laquelle le petit extra-terrestre s'enfuit à bord d'un vaisseau spatial, fait penser à l'univers de Star Wars.

 *Dans Les Indestructibles, la scène dans laquelle Flèche est poursuivi par de méchants agents à travers la jungle fait clairement référence à la scène de poursuite sur Endor en hoverbikes dans "Le retour du Jedi"

Une nouvelle trilogie :

"Durant les 35 dernières années, un de mes plus grands plaisirs a été de voir passer Star Wars de génération en génération", explique ainsi George Lucas. "Il est maintenant temps pour moi de passer La Guerre des Etoiles à une nouvelle génération de réalisateurs. J'ai toujours cru que La Guerre des Etoiles me survivrait, et je pense qu'il était important de mettre la transition en place de mon vivant".

Outre cette nouvelle trilogie, on ignore si les ressorties en 3D des cinq épisodes cinéma est toujours d'actualité, dans la foulée de "La menace Fantome" ressorti en relief en février dernier (qui ce-ci dit à par être extrémement fan, je ne vois pas l'avantage de les revoir en "fausse" 3D à par le fait de payer sa place plus cher) mais il est sur que nous auront le droit à une nouvelle trilogie à partir de 2015 !

Bien entendut je ferai surement partit des premiers à aller le voir en salle mais je suis quand même séptique au fait de revoir une trilogie de Star Wars, car si c'est pour nous resortir un "John Carter" (qui a fait un veritable bide) version sabre laser, ce serai une insulte pour la véritable trilogie. Mais ne partons pas négatif desuite et laissons voir ce qu'ils vont nous sortir...

 

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